jeudi 9 juillet 2009

Le temps d'un café dans la vieille ville de Jérusalem...

Assis,
Etourdi par les vapeurs des narguilés,
Mon regard est comme celui de tous les hommes du café tourné dans la direction unique :
La rue.

Elle s’écoule,
Tantôt fluide,
Puis tempétueuse.
Soudain folâtre,
Après laconique.
Passants emportés par l’onde.
S’échouant parfois sur les récifs magnétiques de quelques boutiques
Trébuchant sur une offre attractive déclamée à claire voix.
Jurant sur l’enfance qui éternellement exaspère par son délicieux désordre.
Par grumeaux colorés se meuvent les touristes.
Voilà tantôt un fier keffieh.
Surgit ici une épaule trop nue.
C’est maintenant quelques volumineux bagages qui brisent le courant … Union temporaire trop vite consumée par une brèche latérale.
Mon narguilé en sommeil, me fait savoir qu’il est tant que je plonge, …
Doucement je franchis le seuil,
Mais déjà me voilà emporté …

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