Me baladant dans la bienheureuse vallée de la Qadisha, voilà qu’à terre une petite carte soigneusement pliée attire mon attention.
Je m’en saisi pour constater qu’il s’agit en fait d’une petite icône cartonnée de la Sainte Vierge.
Ne pouvant pas principe écologique, entendons-nous, la rejeter à terre, je ne m’en défais pas immédiatement.
C’est alors qu’une surprenante interrogation me saisit : « Peut-on de la sorte mettre le portrait de la Vierge-Marie à la poubelle ? »
Mes considérations personnelles sont cependant fort vite balayées pour laisser place à la satisfaction d'avoir enfin résolu l’énigme des "saints pare-soleils"* et multitudes autres bigoteries ornant tout salon. Hé oui, désormais tout me porte à croire que d'autres, dans des situations exactement telles que la mienne, ont du se poser semblable question et y répondre par la négative : Il leur fallait donc conserver la trouvaille sacrée !
Une seule chose m’échappe cependant encore : « Dans quel coin de nature ont-ils bien pu trouver des icônes fluos, d’un mètre sur un, retro-éclairée, etc… »
* Voir articles précédents
[Liban, Vallée de la Qadisha, Juillet-août 2011]
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