Dans ce pays, l’astre solaire nous distribue ces bienfaits 330 jours par an ; et bien malgré cette quotidienne régularité je ne puis m’empêcher chaque matin lorsque j’aperçois les premiers rayons filtrés à travers mes épais rideaux d’avoir une pensée joyeuse. Combien il est doux de se dire que 330 pensées joyeuses me sont acquisses d’office ! Et puis il y toutes les autres …
dimanche 30 novembre 2008
jeudi 27 novembre 2008
Nécessaire folie ...
J’ai les yeux écarquillés,
Mon sourire est benêt,
Je m’esclaffe sans pudeur,
La musique ici s’habille d’un corps aux douceurs élégantes,
Tantôt effrayé, tantôt impressionné, toujours déboussolé,
La réalité s’est modestement, ou plutôt raisonnablement rangée de côté,
Manipulé au moins, hypnotisé certainement,
Je suis la victime béate de rêves bigarrés, qui ne se lassent pas de se jouer de moi,
J’ai mis pied dans leur antre géniteur,
J’ai perdu mille ans, je n’ai plus d’âge,
J’ai sombré dans toute l’insouciance de l’enfance
Vous aviez devinez bien sûr, j’ai retrouvé le monde du cirque …
Mon sourire est benêt,
Je m’esclaffe sans pudeur,
La musique ici s’habille d’un corps aux douceurs élégantes,
Tantôt effrayé, tantôt impressionné, toujours déboussolé,
La réalité s’est modestement, ou plutôt raisonnablement rangée de côté,
Manipulé au moins, hypnotisé certainement,
Je suis la victime béate de rêves bigarrés, qui ne se lassent pas de se jouer de moi,
J’ai mis pied dans leur antre géniteur,
J’ai perdu mille ans, je n’ai plus d’âge,
J’ai sombré dans toute l’insouciance de l’enfance
Vous aviez devinez bien sûr, j’ai retrouvé le monde du cirque …
mardi 25 novembre 2008
Les lois de la linguistique sont impénétrables
Aujourd'hui, j'ai remarqué avec bonheur que plus je progressais en arabe et plus "l'anglais" pratiqué par Marie (mon aide maternelle) me semblait clair ! Cependant, observations faisant, j’ai rapidement pu en déduire qu'en dehors du contexte école, plus je faisais usage de cet "anglais", plus il me paraissait primordial de mieux parler arabe pour être compris !!!
lundi 24 novembre 2008
Clic, CLic, CLIC
Trois photos dans une ruelle bondée.
Aïe ! Absence des critères classiques de beauté.
Traîne, ici, un flâneur fouineur: « Pourquoi ? Comment ? Qui ? »
Euuuh …
Sa curiosité estompée me voilà échoué dans un canapé.
Ici, dans une pièce remplie d'un rien et de quelques humains, exactement au centre de nul part.
Deux minutes c’est le temps partagé en compagnie de mon désormais reconnu inconnu.
Balbutiements d’arabe avec ……… une famille ?
Incompréhension mutuelle … donc assurément germes de partage.
Encore, une rasade de mots … encore ?
Ah, non ! Café.
Puis bientôt re-café.
Changement de demeure, … ah !
Etonnement : nous n’étions donc pas … mais alors où étions-nous ?
Maison suivante,
Il me semble percevoir que le mot "femme" est cette fois habillé d’un possessif.
Elles sont 5 …
Femme, mère, sœurs, enfants, …
Assorties aux frères, père(s ?), cousins, …
Bribes de communication.
Thé.
Non, mais non je n’ai pas faim !!
Poulet, soupe, salade, olives, pain, riz, …
Grande solitude excessivement socialisée.
Me voilà maintenant attablé au milieu de regards hagards.
Visite guidée …
Numéros de téléphone griffonnés.
A bientôt … euuuh oui.
1 h 30 plus tard, mes 3 photos me semblent être l'apanage l’année passée.
Incompréhension mutuelle … donc assurément germes de partage.
Encore, une rasade de mots … encore ?
Ah, non ! Café.
Puis bientôt re-café.
Changement de demeure, … ah !
Etonnement : nous n’étions donc pas … mais alors où étions-nous ?
Maison suivante,
Il me semble percevoir que le mot "femme" est cette fois habillé d’un possessif.
Elles sont 5 …
Femme, mère, sœurs, enfants, …
Assorties aux frères, père(s ?), cousins, …
Bribes de communication.
Thé.
Non, mais non je n’ai pas faim !!
Poulet, soupe, salade, olives, pain, riz, …
Grande solitude excessivement socialisée.
Me voilà maintenant attablé au milieu de regards hagards.
Visite guidée …
Numéros de téléphone griffonnés.
A bientôt … euuuh oui.
1 h 30 plus tard, mes 3 photos me semblent être l'apanage l’année passée.
dimanche 23 novembre 2008
Juste le temps d'apercevoir que c'était magique...
Pris d’admiration, à demi étourdi de lumière …
Rien n’est laid ici.
Tout coule dans une mécanique si longuement éprouvée.
La constante bruit m’assure l’encrage de mes visons dans le réel.
Ici, les femmes aux rondeurs étouffées, l’œil rasant, glissent sur les complexes mosaïques de graisses. Les bruits ni ne les effleurent, ni ne prennent corps en elles. Ombres d’elles-mêmes, en ce lieu, elles n’appartiennent pas à cette vie, elles la traversent.
Les hommes, jouissants du suprême statu que leur naissance leur confère, gèrent la marchandise humaine, la hèle, la divise, la transvase, pour finalement la donner en pâture. Mais ces tâches d’apparats ne sont que conventions. Suprême occupation ou divin rituel c’est la cigarette qui dicte, rythme et infléchit les lois du temps … Tout n’obéira qu’à sa lente combustion.
Les râles des hommes s’entrechoquent, sans vraiment se rencontrer. Le hasard et ses dons offrent de trop rares fois une réponse égarée ou égorgée, mais qu’importe, car le bougre qui devait se la faire sienne est déjà en querelle avec quelques-autres échos.
Deux milles plus tôt, à d’infirmes détails prêts, tout serait similaire…
Gares routières du monde, vous êtes toutes un enfer et son contraire ! Aujourd’hui, par la grâce de mes humeurs, je vous aime …
Rien n’est laid ici.
Tout coule dans une mécanique si longuement éprouvée.
La constante bruit m’assure l’encrage de mes visons dans le réel.
Ici, les femmes aux rondeurs étouffées, l’œil rasant, glissent sur les complexes mosaïques de graisses. Les bruits ni ne les effleurent, ni ne prennent corps en elles. Ombres d’elles-mêmes, en ce lieu, elles n’appartiennent pas à cette vie, elles la traversent.
Les hommes, jouissants du suprême statu que leur naissance leur confère, gèrent la marchandise humaine, la hèle, la divise, la transvase, pour finalement la donner en pâture. Mais ces tâches d’apparats ne sont que conventions. Suprême occupation ou divin rituel c’est la cigarette qui dicte, rythme et infléchit les lois du temps … Tout n’obéira qu’à sa lente combustion.
Les râles des hommes s’entrechoquent, sans vraiment se rencontrer. Le hasard et ses dons offrent de trop rares fois une réponse égarée ou égorgée, mais qu’importe, car le bougre qui devait se la faire sienne est déjà en querelle avec quelques-autres échos.
Deux milles plus tôt, à d’infirmes détails prêts, tout serait similaire…
Gares routières du monde, vous êtes toutes un enfer et son contraire ! Aujourd’hui, par la grâce de mes humeurs, je vous aime …
vendredi 21 novembre 2008
Samedi dernier, la Palestine fêtait sa fête nationale.
Certes mes yeux pouvaient observer de joyeux cortèges, cependant je ne pouvais me résoudre à croire que ce que nous fêtions était : L'INDEPENDENCE DAY !!!
Ayant depuis poussé mes recherches, je ne puis qu'être comblé de ma joie. Cela fait même vingt ans que notre petite nation est souveraine...
Suite sur : Potins de Palestine
jeudi 20 novembre 2008
Il fallait oser !
L’O.N.U. organise à Durban en 2009 une conférence mondiale contre le racisme. Dès lors, Israël par la voix de son Premier ministre Mme Livni s’empresse de déclarer qu’elle boycottera un tel évènement : "Israël ne participera pas à cette conférence de suivi qui sera utilisée comme plate-forme anti-israélienne et antisémite. Il appelle la communauté internationale à ne pas participer à une conférence qui vise à légitimer la haine et l'extrémisme sous le couvert de la lutte contre le racisme". (Réf : Le Figaro)
En effet, L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES est connue, comme chacun le sait, pour organiser « des plates-formes anti-israélienne et antisémite » n’est-ce pas ?
De suite, les USA ont annoncé qu’ils ne voient "aucune raison" de participer à la conférence de Durban contre le racisme, parce qu'elle critiquera inévitablement Israël. (Réf : ISM)
Mais pourquoi donc ces réactions ? Où peuvent-elles bien trouver leurs origines ? Un complot mondial fomenter par l’O.N.U. sûrement, non ?
mercredi 19 novembre 2008
Je ne l'écrirai pas ...
Si aujourd’hui je devais écrire ce que j’ai sur le cœur, ce ne serait qu’un ramassis d’insultes et de propos orduriers à l’encontre de certains qui ne peuvent porter que le nom de « bourreau ». L’injustice (ou la barbarie sans pitié) qui sévit ici quotidiennement atteint des limites qui sont quelquefois difficilement supportables !
mardi 18 novembre 2008
Ca y est ! Bethlehem se pare de ses habits de capitale ...
Non encore une ? Après Jérusalem la revendiquée et Ramallah la désavouée, maintenant Bethlehem ?
Oui, mais sa prétention est bien plus grande, elle ne serait se restreinte à celle d'un modeste état en pénible gestation, elle n’a que faire de ces mesquines babioles. Mme se souhaite CAPITALE DU MONDE !!
C’est ainsi, qu’en cette soirée, elle m’impose ses ardents préparatifs par des écoutes répétées de son hymne (inter)national. Et ce, par le relais de Mr le marchand de souvenirs, mon voisin, qui s’est mis en tête de le diffuser à tout le quartier : Oyiez, oyiez bonnes gens : « Doou-oucee nuit, Saii-ainte nuit, ... »
Et dire que je vais subir ça pendant plus d’un mois.
lundi 17 novembre 2008
La communication est maîtresse du monde…
L’école, et son système despotique, m’impose son quota quotidien de conjugaisons en mode impératif.
De part leurs natures même : Impératifs, ces mots se doivent de ne laisser place à aucune interprétation, d’être compris sans détours. C’est donc, sans nul doute, pour des raisons professionnelles que je maîtrise ses formulations en langue arabe plus que toutes autres.
En voici donc un petit échantillon :
Ta’al : viens !
Urkoud : Cours !
Sawi : Fais !
Ihtamm ! : Fais attention !
A’ti : Donne !
IrK : Parle !
Rudd : Réponds !
Dall : reste !
Cependant, fort soucieux de m’adapter au mieux au phrasé local, je tente de placer un maximum de mes connaissances dès qu’une occasion se présente.
Ainsi l’achat de mon pain me permet :
" Ta’al … Yallah Urkoud … Sawi … Ihtamm … A’ti … "
Une charmante demoiselle croisée au hasard d’une pérégrination me permettra encore :
" Ta’al … Irk … Rudd … ben euhh* Dall ! "
Etant donné le manque manifeste d’enthousiasme de mes interlocuteurs j’en conclu que mon arabe reste très médiocre
* En français dans le dialogue
dimanche 16 novembre 2008
Quand les mots deviennent des armes ...
Comme, tant de jeunes du monde, c’est grâce au hip-hop, à son style prononcé, à ses provocations, à ses messages clairs et dérangeants, grâce à ses révoltes verbales, que vous trouvez votre moyen d’expression, votre défouloir qui semble tant vous convenir …
Nos citées sont bien prospères aux regards de vos camps de réfugiés.
Et, c’est souvent ici, dans leurs ruelles, étroites et sombres que vos textes prennent corps.
C’est nourri par ce sentiment d’oppression que votre index et votre majeur s’écartent instinctivement pour éclabousser chacun de vos gestes de ce V de Victoire.
C’est paré de ce noble keffieh que vous clamez vos rêves
C’est sous l’emprise grisante de ce mélange complexe de bonheur et d’amertume que vos pieds martèlent le sol, que vos corps se contorsionnent.
C’est dopé à l’élixir hip-hop âcre et suave, si décrié par nos élites qui ni ne le comprenne, ni ne l’entende que vos cœurs, vos corps et vos crews s’animent ce soir.
Nos citées sont bien prospères aux regards de vos camps de réfugiés.
Et, c’est souvent ici, dans leurs ruelles, étroites et sombres que vos textes prennent corps.
C’est nourri par ce sentiment d’oppression que votre index et votre majeur s’écartent instinctivement pour éclabousser chacun de vos gestes de ce V de Victoire.
C’est paré de ce noble keffieh que vous clamez vos rêves
C’est sous l’emprise grisante de ce mélange complexe de bonheur et d’amertume que vos pieds martèlent le sol, que vos corps se contorsionnent.
C’est dopé à l’élixir hip-hop âcre et suave, si décrié par nos élites qui ni ne le comprenne, ni ne l’entende que vos cœurs, vos corps et vos crews s’animent ce soir.
jeudi 13 novembre 2008
lundi 10 novembre 2008
Les cerfs-volants de Palestine
Pendant que certains colonisent la terre, nous entreprenons notre œuvre auprès du ciel …
Suite sur : http://potinsdepalestine.blogspot.com
vendredi 7 novembre 2008
jeudi 6 novembre 2008
Peindre la tolérance ...
Après les cours, les activités de peinture continuent … dans les colonies !!
La suite sur : http://potinsdepalestine.blogspot.com
La suite sur : http://potinsdepalestine.blogspot.com
mercredi 5 novembre 2008
J’ai eu une colloc
Je n'ai pas osé vous l'avouez, mais j’ai eu une colloc.
D’une rare beauté, les yeux sombres et mystérieux. D’une discrétion sans pareil. Certes, nous ne parlions pas la même langue, mais qu’importe. Je prenais en charge les frais de nourriture, car elle ne pouvait les prendre à son compte, il faut avouer qu’un rien lui suffisait. Nos horaires étaient très dissemblables, alors que je sombrais dans les bras de Morphée, sa journée débutait.
Mon problème est qu’elle travaillait à domicile, elle n’était certes pas bien bruyante mais tout de même. Et lorsqu’elle faisait bombance mon sommeil hoquetait. Au début j’ai bien toléré ces décalages, mais peu à peu, Madame prenait ces habitudes et cela m’insupportait de façon croissante. D’autant que Madame, se montrait très susceptible, et lorsque je la hélais pour qu’elle fasse silence, elle fuyait sans mot dire …
Aujourd’hui, j’ai pris une grande décision, notre colloc a pris fin, non sans quelques regrets …
Pour cela, il m’a fallu surprendre Madame alors qu’elle jouait sous l’évier,
Une fois attrapée, non sans quelques difficultés,
Car il faut bien noter,
Que Madame est d'une grande agilité,
Elle retrouvait bientôt sa liberté,
Que Madame est d'une grande agilité,
Elle retrouvait bientôt sa liberté,
Maintenant il ne me reste plus qu’à lui souhaiter,
Que son prochain colloc, ne soit pas un chat tigré !
mardi 4 novembre 2008
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