Je demande au coiffeur d’éviter de me dresser les cheveux sur la tête.
Habituellement, donner des instructions à un artiste capillaire, est aussi vain que de vouloir enseigner l’art de nager le papillon à une huitre.
Vingt minutes plus tard, je finis les cheveux plaqués, aplatis, comprimés sur le front, en une sorte de frange hideuse.
Il existe donc aussi l’école de zèle, de la surinterprétation des consignes pour en tirer une substantifique caricature.
Un point commun reste cependant inhérent aux deux écoles : le résultat est horrible et ne correspond en rien à la coupe attendue !