La rue n’est pas un conduit glacial conduisant d’un point à un autre.
La rue ne calfeutre pas ses échoppes derrière d’austères devantures.
La rue n’est pas le temps perdu.
La rue n’est pas un défilé de reliquats d’humains blafards au parcours magnétique.
La rue n’est pas de théâtre de chaleureux salamaleks du type : « Casse toi pauv’con ! »
Bref, rue d’ici et rue de là-bas n’ont guère de points communs.
Bref, rue d’ici et rue de là-bas n’ont guère de points communs.
Ici, la rue n’est pas l’axe elle est le centre, l’objet même de la convoitise, l’antre des vivants.
La rue est la scène. Elle sait se faire douce et câline ses fidèles.
La rue ploie sous ses apparats tantôt chatoyants, souvent bruyants, parfois vulgaires …
Promenades, football, palabres, bras d’ssus bras d’ssous, voisins, volutes de fumée sont aussi bien les causes que les conséquences de son caractère.
Tant elle sait charmer que tous les prétextes sont bons pour s’y dérober…
La rue est la scène. Elle sait se faire douce et câline ses fidèles.
La rue ploie sous ses apparats tantôt chatoyants, souvent bruyants, parfois vulgaires …
Promenades, football, palabres, bras d’ssus bras d’ssous, voisins, volutes de fumée sont aussi bien les causes que les conséquences de son caractère.
Tant elle sait charmer que tous les prétextes sont bons pour s’y dérober…
[Extrait de carnet de voyage - Maroc, Fès - Novembre 2009]
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