lundi 2 mars 2015

Une savante botanique orchestrée par de belles plantes


Fleurissant les ruelles grisâtres,
Épris de folie quand soufflent les vents joyeux,
Ouvrant de larges corolles ou soulignant certains atours,
Au liseret chatoyant, même si personne ne viendra y butiner,
Tantôt austères, timorés, vénéneux, frisés, plissés, fripés, si rarement semblables,
Ajustés en calices,
Perlés d'une pluie d'étincelles,
En clin d'œil à une teinte autre part déclinée,
Etriquant une charmante,
Ratatinant une jeune pousse qui ne demande qu'à s'épanouir, ou,
Si effrontément ouvert,
Contenant avec peine un bourgeon plein de vie, prêt à se gorger des rayons du printemps,
 
Cette botanique, est celle des jeunes femmes !
Et leur corolle est bien leur voile,
Car s’ils sont pour beaucoup par la foi ou la tradition inspirées,
Nos belles plantes sauront astucieusement les détourner pour leur charme soulignés. 

[Égypte - Le Caire - 01-03-0215]

2 commentaires:

Unknown a dit…

Un poème bien à mon goût !
Des corolles monopétales dans ton cas...
Celles que tu décris se rangeront dans la catégorie des fleurs tubulées, avec une part d'imperceptible.

Ah les fleurs et les femmes...

Fredo Bahd a dit…

Il est fort vrai, que tu n'étais pas absente de mon esprit à la rédaction de cet article, et je ne pouvais que regretter de ne pas disposer de toute ta science et de l'ampleur de ton lexique pour étayer plus encore mes descriptions ;-)