Souvent en terres étrangères je ne dispose guère des clés de compréhension pour accéder au sens des scènes dont je suis témoin. Je suis intrigué, mais aucune analyse crédible dans ma grille de connaissance, ne permet de déductions logiques. C’est cependant un des charmes du voyage que d’être confronter à l’inconnu, aux modes de pensée différents.
Ainsi, hier dans le train de banlieue (précisons que celles du nord, doivent être affublées du mot "chic" et non de l’image d’Épinal à la française), un shérif, sans aucune étoile, mais à la carrure de lutteur a vidé une dizaine de jeunes du wagon.
Simple et efficace : Quelques propos glaçants ou avec une tape dans la dos résonnant fort l’humiliation. Notre golgoth fureta ainsi 2 minutes dans le wagon à la recherche de ses victimes, sans jamais demander aucun titre de transport, puis dans un roulement d’épaules exaltant une complète satisfaction, mis fin à sa traque.
Évidemment je n’ai point été victime de son inquisition. C’est injuste mais cette discrimination positive au faciès, opère aussi bien d’un coté que de l’autre de la Méditerranée.
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