Lien : Potins de Palestine
lundi 22 novembre 2010
mercredi 10 novembre 2010
Le mur de Berlin
Il est des lieux dans le monde où les peuples ont eu le courage, l’impertinence et la sagesse d’abattre les murs.
Ainsi, ce dernier à Berlin n’est plus qu’un squelette chancelant, volontairement conservé dans le formol du "devoir de mémoire".
Et pourtant, en son temps, combien d’atrocités auront été perpétrées pour lui assurer son irascible inviolabilité : des canons s’y sont fait face, des hommes s’y sont brisés, des rêves de liberté s’y sont anéantis…
lundi 8 novembre 2010
Berlin - Checkpoint Charlie
Starlette lovée dans un excès de blondeur,
Contrefaçons de soldats américains monnayant leur image galvaudée,
Sous le regard narquois d’un Mc Donald's se trémoussant dans les frasques de sa réussite …
mercredi 4 août 2010
Enfants réfugiés en route pour la toute première fois vers la Mer...
Dans le bus qui mène notre folle équipée vers la mer, l’ambiance est toute teintée de sourires et chargée d’une tension heureuse. Les yeux des enfants se promènent de curiosités en inquiétudes. Curiosités lorsqu’ils passeront devant l’aéroport ou lorsque pendant quelques secondes nous suivrons le train ; puis inquiétudes face à quelques soldats en armes, face à ces villes si dissemblables des camps de réfugiés dans lequels ils ont grandi.
Mais bientôt tous les regards ne mireront plus qu’une direction unique : L’est… Quelques pâtés de maisons dissimulent encore celle qui aujourd’hui leur est promise : La mer ! Ca y est, une clameur s’élève et résonne dans tout le bus, les mains s’entrechoquent, les youyous fusent, nous l’avons aperçu, là à 100 mètres à peine ! … C’est la toute première fois qu’ils s’y glissent alors qu’ils sont âgés d’une dizaine d’années et n’habitent qu’à une poignée de kilomètres de ses rivages.
Les premiers instants sont d’apprivoisement ; elle si belle se dresse en vagues d’écumes, eux si désireux mais craintifs face à cette immensité inconnue. Puis d’un pied, d’une main, ils s’y faufilent … se laissent combler par ses douceurs. Ca y est, ils rient, sautent, s’éclaboussent, se taquinent, se laissent rouler par les courants, …
lundi 2 août 2010
dimanche 1 août 2010
Soirée D'anniversaire dans le camp de réfugiés d'Aïda (Bethlehem)
samedi 24 juillet 2010
Une soirée d'été sur la place de la Nativité ...
Il y fait si bon flâner,
Est-il besoin d’avoir une justification à l’oisiveté du crépuscule ?
Il est doux de s’y glisser,
Trois tours de pédales, une glace trop collante, un football improvisé, des taquineries répétées, occuperont les plus jeunes.
Trop sages déjà les autres paresseront entre discussions futiles, narguilés ou se pavoiseront dans de trop frivoles coquetteries.
jeudi 22 juillet 2010
Ateliers de cirques dans le camp de réfugiés d’Al-Aroub - Enfants d'Aroub (3)
Toujours en quête de sourires, de chimères, de l’enfance rêvée…
Les enfants du Bled grandissent trop vite : « Peter, s’il te plait, emmène les sur ton île !! »
« Pourquoi, Clochette, ne saupoudres-tu plus les âmes endolories de nos nouveaux abandonnés ? »
Bien, charge à nous de découvrir quelle sera cette autre magie dont nous aurons besoin pour déployer nos ailes.
Car, nous voulons de l’insouciance, nous voulons du flou cotonneux qui enveloppe les rêves, nous voulons tressaillir aux bruits énigmatiques des bêtes de l’imaginaire.
Rupture de l’espace et du temps …
Fracture nette d'une réalité glacée …
Je connais le sanctuaire qui abrite ces merveilles. En route pour le trépidant voyage de l’imaginaire, en route pour ce monde ou tout est permis, cette cache où les corps s’expriment, cette cathédrale où les objets dansent, cette basilique des couleurs inconnues, des douceurs méconnues, de la pudeur révolue, en route pour cet asile pour gens heureux et contagieux, …
Les ivresses rieuses nous possèdent déjà, ... allons nous échouer dans cette spirale enchantée…
- Enfants d’Aroub (2) (19 avril 2010)
- Enfant d’Aroub (27 juin 2009)
[photographies réalisées dans le camp de réfugiés d'Al-Aroub durant un workshop d’acrosport – 21/07/2010]
mercredi 14 juillet 2010
mardi 13 juillet 2010
Mirages prolifiques, réalité désertique
lundi 12 juillet 2010
Quand Israël subventionne l'écran géant...
Il semble que le football fasse fondre les frontières … mais il ne rompt visiblement pas les murs.
A défaut, en cette soirée, nous aurons su le détourner de son abjecte fonction
Alors nous l’avons miré comme jamais auparavant.
Pendant ces quelques heures, ce n’est pas de rage que nous avons crié, tremblé, vibré en le fixant.
Le mur de la Honte a été le support incarné des fièvres footballistiques…
L’Espagne y a inscrit sa victoire ce qui en croire au défilé de klaxons et aux explosions de joies qui ont suivi semblait plutôt être au goût de nos amis palestiniens.
dimanche 2 mai 2010
L'Esplanade des Mosquées
Gestes lents,
Démarches empreintes de fierté,
S’exhibent des voiles tantôt magrébins, tantôt rigoureux, tantôt chatoyants, puis marquées d’une mode lointaine, coulant sur le corps, ou flattant quelques beautés.
Ici de l’eau purificatrice ruissèle sur le visage d’un croyant.
Solennité du lieu inconditionnellement troublée par de lointains rires d’enfants, ou même une folâtre partie de foot.
Inévitablement, restes de bric à brac à l’origine énigmatique.
Salamalecs répétés et sautillants de Haj en Haj.
Etudiant d’un œil plongé dans la sagesse du Coran, l’autre gambadant sur les légèretés furtives.
* Photographies argentiques scannées - Kodak 3200
Autres travaux semblabes : Lien
jeudi 29 avril 2010
Sortir de ce café, ...
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Sortir du café,
c’est s’exhumer,
Trébucher sur le monde,
Outrager un cotonneux présent,
Vivre le dictat du verbe falloir,
Se plier aux impératifs,
Ajouter au poids du passé, la hantise du futur …
On ne sort pas du café : On bascule dans la vie
[Carnet de voyage - Vieille ville de Jérusalem - Palestine - Avril 2010 ]
mercredi 28 avril 2010
Dans ce café, ... , ...
Les emblématiques patrons de cafés,
Imposant vises et vertus à de tout leur exigu royaume, …
Fort de ce charme unique combinant railleries, grinchements et futiles insistances.
Le caractère incarné du café c’est son humeur du jour,
Ses états d’âme sont souverains,
Il se permet tout : l’Empereur,
Mais sait ne pas glisser vers l’outrance.
C’est ainsi que tout s’étire dans un éternel recommencement.
Souverain absolu il sait distribuer les grâces,
Connaissant chacun de ses sujets, et plus encore leurs histoires.
Complicité brodée aux fils des temps …
Accointances relevées par jeux de provocations bien pesés,
Tantôt titilleurs, puis pinaillant, impatients ou amorphes,
Ses clients qui l’excèdent, tissent son bonheur.
[Carnet de voyage - Vieille ville de Jérusalem - Palestine - Avril 2010 ]
mardi 27 avril 2010
Dans ce café, ...
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C’est dans ce café, que j’ai compris l’origine circulaire du cadrant de montre.
L’aiguille y suit le même chemin que les hommes.
Et, ... seules les rayures des cadrants et des visages trompent insidieusement cet axiome...
[Carnet de voyage - Vieille ville de Jérusalem - Palestine - Avril 2010 ]
lundi 19 avril 2010
J'ai cru voir ...
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Au milieu du désert,
Fracture tout en verdure,
Cacophonie de chants d’oiseaux se trémoussant dans de fertiles branchages,
Palpable fraicheur de l’eau qui s’écoule,
Lointains cris d’enfants,
Linge balancé par la brise,
Jérémiades aléatoires de chèvres éparpillées,
Hors du temps, hors du monde,
Tel est ce havre de paix niché au creux du Wadi-Kelt...
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[Palestine - Wadi-Kelt (Proximité de Jéricho) - 13/04/2010]
Enfants d'Aroub (2)
Oh, certes pas tous.
Certains d’entre vous sont maintenant trop fiers pour accepter tout ce cirque. Et oui, il n’y qu’un âge où l’enfance perd ses atours … c’est celui où l’on cherche à s’affirmer comme "une grande personne", mais dès cette difficile métamorphose réussie, c’est à nouveau l’enfant qui sommeille en nous auquel on aspire.
Et le cirque est la plume qui chatouille et met en rire, ce rêve…
Il est l’habit qui permet tout, qui se joue de nous, qui sublime les barrières.
C’est avec vous que je vis ce songe et dans vos sourires que j’effleure…
Puisse nos chemins se croiser encore.
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