Deux hommes se glosaient en observant un détail de la rue.
Comme toujours dans ce cas, le badaud de passage (en l’occurrence moi) cherche
à déceler l’objet de la raillerie. Les deux goguenards avaient attaché
l’enjoliveur d’une voiture à un lampadaire à l’aide d’un reste de fil
électrique s’échappant de celui-ci. Déjà assez fier d’eux, mais voyant en plus
que je souriais de la blague, ils sont repartis se tapant sur l’épaule, sûr de
la franche réussite de leur coup !
Je sais fort bien qu’il est convenable de ne point établir
de généralisations ethnologiques (ces dernières pouvant toujours être mises en
défaut) ; cependant il faut reconnaître au peuple égyptien, jeune ou âgé, de condition modeste ou plus aisée,
ses nombreuses appétences à la taquinerie, la blague potache, l’élaboration de
canulars pas toujours bien bercés de finesse…
* Cet article peut être considéré comme une poursuite autour de cette même thématique abordée au Maroc en 2010
[Égypte - Le Caire - mai 2014]
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