dimanche 23 octobre 2016

Second degré et/ou seconde chance...


Les chauffeurs de taxi sont pour la plupart de joyeux plaisantins, aussi parfois je m’égare à vouloir jouer dans leur arène.
Aujourd’hui, comme bien souvent il était question de mariage, et comme bien souvent, mon interlocuteur s’étonne que je ne sois point encore uni. Nous entrons alors des questions relatives aux âges et aux écarts d’âge entre les époux, toutes ces réflexions de bas étages  bordées de sourires et de moult stéréotypes bien rodés. Par raillerie grandissante, je lui indique « qu’il m’est égal de n’être point marié à mon grand âge, car lorsque je serai vieux, je me rendrai au Caire pour y prendre épouse !!! ».
Le ton de ma douteuse plaisanterie ne devait pas être limpide, d’autant que mon arabe reste approximatif, il me regarde alors interloqué, attendant quelques éclairages,…
C’est à cet exact moment, que m’apparaît une carence grave de vocabulaire dans mon lexique arabe, je n’ai pas la moindre idée de comment formuler le mot « blague »  !

La morale de cette histoire est « Que l’emploi de l’ironie nécessite connivence entre les interlocuteurs, et si cette dernière n’est pas assurée il est bon de prévoir une issue de sortie !!! »
 
[Egypte - Caire - Octobre 2016]

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