Deux volontaires, amoureux de leur état, cherchaient depuis de longues dates à emménager ensemble. Or en cette contrée, les codes culturels et religieux imposent d’être marié pour partager son paillasson.
Les voilà donc qui prennent la poudre d'escampette pour réapparaître bague aux doigts : mariés. Enfin officiellement, car dans les faits il n’en est rien.
Quelques temps passent, et voilà qu’un joyeux groupe d’amis palestiniens se désolent de l’absence de festivités autour de l’événement.
Aussi, hier, partageant un thé de fin d’année, nos convives nous rappellent ce fait fâcheux et souhaitent y remédier au plus vite. Nous nous embarquons par nécessité dans une tirade enflammée pour expliquer qu’étant volontaires ils ne disposent point des finances à la hauteur des festivités requises, et blabla et blablabla.
Qu’importe, les deux protagonistes étant maintenant présents, ces messieurs palestiniens décident que cette soirée sera donc leur. 3 minutes plus tard, nous nous retrouvons à chanter à tue-tête des airs de mariage, à claquer des mains, à hurler des youyous et à encenser nos deux jeunes "mariés" !
Bien curieux que tout cela. Espérons que nos deux veinards auront la rare chance de ce vivre leur cérémonie de mariage en deux exemplaires …
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