Jupettes et amples voiles,
Piétons aux ordres… des modes
Blondinettes chimiques,
Shorts et pectoraux agités en MP3,
Partouses de fumée aux origines variées : narguilés, mégots et prétentieux cigares,
Apprenti photographe et starlettes,
Pieuses barbes et liftings,
Caniches pelucheux et chevaux à roulettes,
Chastes et vastes pratiques de langues*,
Joggings et tailleurs,
Paparazzis du MMS dépendants,
Trop belles libanaises,
Crash de chips et moineaux boulimiques par nécessité,
Regards inquisiteurs et narcisses flattés d’un rien et de tout …
Cette liste pourrait, à chaque promenade, s’allonger d’autant,
Tant la régénérescence y est féconde.
Ainsi sont les délices pluriels dispensés par Beyrouth et concentrés en un élixir étalon mais non moins improbable sur sa corniche.
(* Que l’on s’entende ! il s’agit bien là de l’arabe, de l’anglais et du français)
[Liban, Beyrouth, Mars 2011]