jeudi 10 mars 2011

Sur la corniche, tout le Liban s’y prélasse,

Jupettes et amples voiles,
Piétons aux ordres… des modes
Blondinettes chimiques,
Shorts et pectoraux agités en MP3,
Partouses de fumée aux origines variées : narguilés, mégots et prétentieux cigares,
Apprenti photographe et starlettes,
Pieuses barbes et liftings,
Caniches pelucheux et chevaux à roulettes,
Chastes et vastes pratiques de langues*,
Joggings et tailleurs,
Paparazzis du MMS dépendants,
Trop belles libanaises,
Crash de chips et moineaux boulimiques par nécessité, 
Regards inquisiteurs et narcisses flattés d’un rien et de tout … 

Cette liste pourrait, à chaque promenade, s’allonger d’autant,
Tant la régénérescence y est féconde.  
 
Ainsi sont les délices pluriels dispensés par Beyrouth et concentrés en un élixir étalon mais non moins improbable sur sa corniche.

(* Que l’on s’entende ! il s’agit bien là de l’arabe, de l’anglais et du français)

[Liban, Beyrouth, Mars 2011]

Aucun commentaire: