Il a mille ans,
Ses rides sont les sillons où chantent les vents,
Ses yeux, les miroirs des existences,
Ses mains, la carte du monde,
Ses joues dévorées d’une barbe en champ d’oliviers, l’antre des contes et légendes.
Ses gestes, les stigmates de traditions à demi-sacrées,
Et ses silences, le socle des récits de sa chair,
Il a mille ans … et il a fallu mille ans pour qu’éclose si parfaite beauté.
[Liban, Barqa (Plaine de la Beeka), Mars 2011]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire