vendredi 4 mars 2011

Ayant fini de ne rien faire …

Ici, … souvent, … je paresse ; me prélasse dans cette éprouvante activité que d’ordinaire je ne pratique guère.
Mais ne sachant m’y oublier complètement : J’observe …
Mes lieux favoris restent les ports, car quelques labeurs trouvent toujours un homme à ravir à son oisiveté !
Cependant, bien des fois je remarque un autre semblant, comme moi, aussi affairé…
Lui, n’étant point l’étranger qui se délecte des curiosités, je me laisse croire qu’il attend un compère ou qu'apprentissage ou intérêt le retient temporairement.
Non point !
Car à un exact moment un peu plus tard, … l’homme ayant fini de ne rien faire, ... reprend sa route, contenté de cet instant dérobé.
Comme il faut être candide, ou trop occidentalisé, pour ne plus savoir que tout moment est naturellement propice au grignotage d’une tranche de temps en s’occupant à n’y rien faire !
[Liban, Tyr, Février 2011]

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