mercredi 20 mars 2013

Comme un murmure, ...


Les femmes sont ici si voilées qu’il est impossible de se faire une idée de leur beauté.
Cependant il est de ces demoiselles qui se meuvent avec tant de légèreté et de pudeur sensuelle, qu’elles semblent être mues par le seul mouvement des vents. 
Si, en ces lieux je devais habiter, mon cœur irait vers celle qui fait grâce au sol en y posant le pied.

[Maroc - Tafraout - Mars 2013]

2 commentaires:

Unknown a dit…


C est fait Fredo: de tes textes , je suis amoureuse!
Mais oû cherches-tu ces tournures?
J ai l'impression que tes mots se lient avec délectation!Et tes beautés voilées s'animent devant mes yeux!
Encore Encore et Encore!
Dans l'attente impatiente de te lire à nouveau ( hi hi hi !)
Les bises mulhousiennes

Fredo Bahd a dit…

... Arrête je rougis !
Bien qu'il n'y ait évidemment pas de réponse à cette question, j'ai deux pistes :
- Je crois que dans une première phase, c'est l'œil subjugué de ce qui devant moi se déroule titille le cerveau pour qu’il cuisine une idée propre à ce moment
- Et plus tard, c'est l’oisiveté autour des thés & cafés, le carnet de note griffonné, le délice des rumeurs de la rue qui achèvent le processus.

Bien des bises