dimanche 23 novembre 2008

Juste le temps d'apercevoir que c'était magique...

Pris d’admiration, à demi étourdi de lumière …
Rien n’est laid ici.
Tout coule dans une mécanique si longuement éprouvée.
La constante bruit m’assure l’encrage de mes visons dans le réel.
Ici, les femmes aux rondeurs étouffées, l’œil rasant, glissent sur les complexes mosaïques de graisses. Les bruits ni ne les effleurent, ni ne prennent corps en elles. Ombres d’elles-mêmes, en ce lieu, elles n’appartiennent pas à cette vie, elles la traversent.
Les hommes, jouissants du suprême statu que leur naissance leur confère, gèrent la marchandise humaine, la hèle, la divise, la transvase, pour finalement la donner en pâture. Mais ces tâches d’apparats ne sont que conventions. Suprême occupation ou divin rituel c’est la cigarette qui dicte, rythme et infléchit les lois du temps … Tout n’obéira qu’à sa lente combustion.
Les râles des hommes s’entrechoquent, sans vraiment se rencontrer. Le hasard et ses dons offrent de trop rares fois une réponse égarée ou égorgée, mais qu’importe, car le bougre qui devait se la faire sienne est déjà en querelle avec quelques-autres échos.

Deux milles plus tôt, à d’infirmes détails prêts, tout serait similaire…

Gares routières du monde, vous êtes toutes un enfer et son contraire ! Aujourd’hui, par la grâce de mes humeurs, je vous aime …

2 commentaires:

Marion a dit…

Je te conseille chaudement les gares ferroviaires de France.

Fredo Bahd a dit…

Oh Oui ... d'autant que les gares françaises me donneront la possibilité de mêler : esthétique des lieux ... au côté manifs (que j'ai appris à traiter depuis quelques temps !!!)