lundi 17 novembre 2008

La communication est maîtresse du monde…


L’école, et son système despotique, m’impose son quota quotidien de conjugaisons en mode impératif.
De part leurs natures même : Impératifs, ces mots se doivent de ne laisser place à aucune interprétation, d’être compris sans détours. C’est donc, sans nul doute, pour des raisons professionnelles que je maîtrise ses formulations en langue arabe plus que toutes autres.
En voici donc un petit échantillon :
Ta’al : viens !
Urkoud : Cours !
Sawi : Fais !
Ihtamm ! : Fais attention !
A’ti : Donne !
IrK : Parle !
Rudd : Réponds !
Dall : reste !

Cependant, fort soucieux de m’adapter au mieux au phrasé local, je tente de placer un maximum de mes connaissances dès qu’une occasion se présente.
Ainsi l’achat de mon pain me permet :
" Ta’al … Yallah Urkoud … Sawi … Ihtamm … A’ti … "

Une charmante demoiselle croisée au hasard d’une pérégrination me permettra encore :
" Ta’al … Irk … Rudd … ben euhh* Dall ! "

Etant donné le manque manifeste d’enthousiasme de mes interlocuteurs j’en conclu que mon arabe reste très médiocre

* En français dans le dialogue

2 commentaires:

jérôme a dit…

le bad essaie de nous faire croire qu'il n'est pas un grand séducteur en palestine, pour l'avoir vue de mes propres yeux, il se débrouille même sans parole, mais pas sans langue, ha ce fameux bad, "l'idole des jeunes" même à l'international

Fredo Bahd a dit…

Sans parole, sans rien ... même sans copine !
Hé, hé je suis l'idole du jeun en matière de séduction, Monsieur !!