jeudi 4 septembre 2008

Si toutes les écoles du monde étaient ainsi ...

Arasé après un petit tour de bicyclette sous un soleil tranchant, je m’arrête quelques temps dans le jardin de l’école.
Quel instant délicieux ! Cette ombre si précieuse coule sur ma peau une fraîcheur exquise. Ma bouche entrouverte tente d’happer les quelques brises qui sèchent doucement ma peau tannée. Le figuier qui me fait face abonde de fruits, j’y grimpe pour assurer mon instable cueillette et bientôt cette opulente production sucrée me remet à flot.

C’est dans des instants comme celui ci que je me perds à imaginer la Palestine historique … terre d’olives et de figues, de paysans tranquilles, de villages de pierres taillés, d’hommes sages dont le repos n’est perturbé que par les rythmes réguliers des sabots des ânes …

Plus tard, mes paupières se relevant, lèveront aussi ce fragile voile doré : Cette Palestine était, …


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