La musique est omniprésente au Bled. Elle envahit tous les interstices sonores laissés libres entre deux klaxons et les réguliers appels à la prière. Elle nous surprend partout : les taxis la transforme en grésillements informes à force de pousser ampli et enceintes dans leurs moindres retranchements, elle accompagne nos achats jusqu’au sein des plus sombres boutiques, elle fait vibrer les virtuoses du dabka (danse traditionnelle palestinienne), appuie les performances vocales que de nombreux jeunes ou moins jeunes se plaisent à produire, …
Et bien aujourd’hui, rentrant chez moi, après une bien bruyante journée, je prépare mon rituel café, je me jette dans mon canap, mais au préalable … je prends soin de caler le volume de mes enceintes en mode palestinien et de faire hurler la belle voix d’une de ces sulfureuse chanteuse palestinienne …
Hummm … je me sens en voie d’intégration …
2 commentaires:
Tout cela n'est qu'une suite logique au traumatisme des cris neumeyerien de Milouse...
C'est donc post traumatique ... Effectivement il ne me manque que les assauts sournois au détour dans couloir pour me combler de joie !!!
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